Après des objectifs revus à la hausse concrétisés par un podium à Magny Cours, Alexandre Cougnaud prendra ce week-end la direction de Nogaro pour confirmer cette rentrée réussie au volant de sa Porsche 911 GT3 Cup du team Racing Technology.

Alexandre, abordez-vous ce week-end Gersois avec les mêmes ambitions qu’à Magny-Cours ?

Oui, absolument. Dans un sens, je peux même dire que ce sont les mêmes objectifs que j’ai dans mon viseur depuis le début de l’année. J’ai toujours visé le haut du tableau, et je ne m’en suis jamais caché. Aujourd’hui, l’expérience acquise depuis les premières courses de la saison commence à porter ses fruits, me donnant ainsi l’occasion de remplir ces objectifs. Je peux donc être optimiste ce week-end, même si il y a toujours certains facteurs à prendre en compte d’un circuit à l’autre…

…Justement, pouvez-vous nous décrire le Circuit Paul Armagnac, très atypique dans cette saison ?

C’est un tracé extrêmement particulier, déjà par son côté « old school ». Nogaro est un véritable challenge, comme les différentes pistes de cette époque… C’est un savant mélange d’épingles qui s’associent parfaitement à des longues courbes rapides. C’est très rythmé, et c’est le type de piste qui me rappel le karting, sur lesquels je suis plutôt à l’aise. Malgré tout, je n’y ai jamais pris de départ. Je vais donc devoir être performant dès les qualifications car les courses y sont souvent viriles. Je ne ferais certainement pas une bonne opération en me retrouvant au cœur du peloton.

Vous nous parlez souvent de l’évolution de votre pilotage au volant de la Porsche, mais votre approche technique a-t-elle aussi changé ?

Effectivement, mon feedback technique se précise course après course, grâce à l’apprentissage de cette fantastique auto. Vous savez, c’est une base de travail très différente de ce que j’ai connu par le passé. J’ai beaucoup moins d’appuis aérodynamiques, et je dois donc d’avantage me concentrer sur le grip mécanique. C’est totalement nouveau pour moi, et cela n’a plus rien à voir avec la monoplace. Mais grâce aux échanges avec mes coéquipiers et mes ingénieurs de piste, je suis désormais plus précis lors de nos séances de débriefing.