La réussite semble décidément fuir le Yvan Muller Racing, dont la Ligier JS P3 a cette fois été contrainte à l’abandon en raison d’un problème technique (transmission) lors des 4 Heures du Castellet, quatrième manche des European Le Mans Series.

Après la frustration du Red Bull Ring, et une longue trêve estivale, le Yvan Muller Racing était d’attaque pour aborder la reprise de l’ELMS lors de la manche française du calendrier, sur le circuit Paul Ricard.

Au volant de la Ligier JS P3 n°19 de la structure tricolore, Alexandre Cougnaud, Yann Ehrlacher et Thomas Laurent ne parvenaient cependant pas à se hisser en haut du classement lors des qualifications, et signaient finalement la 6e meilleure performance.

Pour la première fois de la saison, c’est Yann Ehrlacher qui prenait le départ de la course. Le jeune Alsacien se retrouvait pris dans la mêlée du premier tour, perdait trois positions, mais l’équipe était de retour au 6e rang lorsque Thomas Laurent prenait le volant à son tour.

Mais le jeune Vendéen ne faisait pas plus de 10 tours, avant d’être contraint de stopper sa voiture en raison d’une casse de transmission. L’équipe enregistrait ainsi son deuxième abandon de la saison, après celui de Silverstone lors de l’ouverture du championnat.

Alexandre Cougnaud :

“Nous devons digérer cette énième déception, c’est d’autant plus dur à accepter que beaucoup de nos amis et partenaires ainsi que nos familles avaient fait le déplacement pour cette course à domicile. La casse de la transmission est d’autant plus surprenante qu’elle venait d’être changée et qu’elle était neuve pour la course. Malgré tout, nous sommes satisfaits de notre évolution en qualification, une place dans le top 3 était envisageable. Nous serons prêts à jouer les premiers rôles à Spa. Aucun doute là-dessus, la roue va finir par tourner !”

Yann Ehrlacher :

“C’est évidemment rageant d’être contrarié par un problème encore différent, et que nous ne pouvions vraiment pas prévoir car les pièces de transmission étaient neuves. A part cela, nous manquions un peu de performance, nous étions en-dessous par rapport au Red Bull Ring. Mais nous allons analyser, travailler et voir ce qui n’allait pas au Castellet, nous allons trouver une solution, et arriver plus forts à Spa”.

Yvan Muller :

“Une transmission qui cède après 1h30 de course, c’est d’autant plus incompréhensible que ce sont des pièces que nous avions changé par précaution avant ce weekend, qui étaient neuves, et qui sont supposées tenir 7000 km. Il est difficile de tirer du positif après une telle désillusion, mais je me félicite tout de même du travail accompli par l’ensemble de l’équipe tout au long du weekend. Chacun était à sa place, et savait ce qu’il avait à faire. En course, nous n’étions pas très bien mais, avec la stratégie, nous aurions pu viser un top 5, à défaut d’un podium. Ce qui est dommage, c’est que nous essayons d’anticiper un maximum les choses avant chaque épreuve, mais il était difficile de prévoir ce qui nous est arrivé ici. Mais nous ne baissons pas les bras et nous continuerons à travailler pour aborder la prochaine course à Spa dans les meilleures dispositions”.